Stéphane Lambert présentera son livre Paul Klee jusqu’au fond de l’avenir (Arléa) le mercredi 27 octobre 2021 à 19h à la librairie Saint-Paul (Paris9).
Modération : Christophe Aveline
Librairie Saint-Paul
28, rue de Chateaudun
75009 Paris
Stéphane Lambert présentera son livre Paul Klee jusqu’au fond de l’avenir (Arléa) le mercredi 27 octobre 2021 à 19h à la librairie Saint-Paul (Paris9).
Modération : Christophe Aveline
Librairie Saint-Paul
28, rue de Chateaudun
75009 Paris
Pour le 10e anniversaire de l’excellent blog littéraire de Pierre Ahnne, Stéphane Lambert y publie le texte L’écho de tes livres par lequel il répond à la question : « Aimez-vous parler de vos livres ? »
C’est à Berne, où Paul Klee (1879-1940) est né et enterré, où s’est forgé son imaginaire d’artiste, que Stéphane Lambert questionne le lien entre paysage originel et créativité, entre ancrage et vision, entre réalité et mythologie. Il approche les mystères de cette oeuvre puissante qui réinvente l’harmonie jusque dans les champs de bataille. Paul Klee a tout dépassé : il a donné une logique au chaos, il est allé plus loin que la peinture.
Emprunté à Klee, chacun des titres des chapitres nous accompagne dans ce voyage où souffle l’invisible.
Arléa – collection La rencontre
26 août 2021
120 pages – 18 €
Dimensions : 12,5 x 22,5 cm
ISBN : 9782363082732
Shaker Verlag – Frankophone Autoren der Gegenwart
Stéphane Lambert beschäftigt sich in diesem Essay nicht zum ersten Mal mit einer Künstlerpersönlichkeit, ihrem Werdegang, ihren Werken und begibt sich mit faszinierendem Tiefsinn und großer Sensibilität auf die Suche nach dem Rätsel des schöpferischen Akts. Marcus Rothkowitz wurde 1903 im damals russischen Dvinsk – heute Daugavpils in Lettland – geboren. Nach der Auswanderung seiner Familie in die USA 1913 wird er sich Mark Rothko nennen und die amerikanische Staatsangehörigkeit annehmen. In den Vierziger Jahren gehört er zu den surrealistisch beeinflussten Malern des abstrakten Expressionismus. Seine künstlerischen Erfolge erlebt er erst nach dem Krieg. Eine besondere Faszination übt Rothkos Meisterwerk auf Stéphane Lambert aus: die großflächigen Farbrechtecke der Kapelle in Houston, welche seine Berühmtheit begründen werden. Die letzte Etappe von Lamberts Spurensuche. 1970 wählt Rothko den Freitod. Stéphane Lambert gibt uns einen behutsamen, tiefgründigen und aufschlussreichen Kommentar zu Rothkos Leben und künstlerischer Entwicklung, die er nachzuvollziehen versucht. In der Begegnung mit seinen Werken möchte er die rätselhafte Botschaft nachempfinden, entziffern und in Worte fassen, die Rothkos Farbtafeln an den Betrachter richten.
Le 45e numéro des Moments littéraires, revue de l’écrit intime, est consacré aux diaristes belges. Aux côtés d’écrivains tels que Diane Meur, Luc Dardenne et Maurice Maeterlinck, Stéphane Lambert y publie ses récents carnets du printemps-été 2020 sous le titre Se tenir au bord du fleuve.
Les Moments littéraires, n° 45, broché, 13 x 20,5, 250 pages.
Parution : 15 février 2021.
Diffusion le dimanche 24 janvier 2021 à 22h du documentaire :
Se tenir au bord du fleuve
Une Expérience signée Stéphane Lambert,
réalisée par Marie-Laure Ciboulet
A 46 ans, l’écrivain Stéphane Lambert relate la crise de milieu de vie qu’il est en train de traverser. Pendant plusieurs mois, ce qu’il entreprenait auparavant avec ardeur, il ne l’a plus fait qu’au prix d’un très grand effort, allant jusqu’à remettre en question la voie qu’il avait tracée et son long investissement dans l’écriture.
Cette torpeur s’est installée insidieusement au gré d’événements cruciaux qui marquent le « midi de la vie » : la mort du père que l’auteur avait perdu de vue pendant 21 ans ; l’usure du couple après 20 ans de complicité ; la disparition de personnalités déterminantes dans sa formation ; l’affaire Matzneff réveillant une douleur enfantine ; l’apparition des premières marques du vieillissement ; et l’amas de désillusions que l’on traîne avec soi au rythme de l’avancée en âge.
Cette fin tant redoutée de la jeunesse vient attester du passage irrémédiable du temps et conduit à envisager d’enfin accomplir ce que l’on avait, par peur, mis de côté. C’est ainsi que Stéphane Lambert a quitté Bruxelles pour s’installer dans une petite maison au bord d’un bras de Seine près de Giverny. Il raconte quel cheminement l’a conduit à opérer ce changement de cadre de vie. Ce saut dans le vide salutaire allait pourtant provoquer une intense dépression qui avait quelque chose à lui dire.
Avec :
Martin Provost (réalisateur) ;
Colette Provost ;
Lisbeth von Benedek (docteur en psychologie, psychanalyste de formation jungienne, ayant enseigné la psychologie clinique et l’introduction à la psychanalyse à l’Université Paris XIII)
Et les voix de Micheline Presle et Claude Régy (archives personnelles)
Lectures : Olivier Martinaud
Prise de son : Thibaut Nascimben, Fabien Capel
Mixage : Régis Nicolas
Coordination L’Expérience : Aurélie Charon, Inès Dupeyron
Les textes lus par Olivier Martinaud sont extraits du carnet Se tenir au bord du fleuvede Stéphane Lambert, publié dans la revue Les Moments littéraires (janvier 2021).
Les textes lus par Micheline Presle sont extraits de L’Adieu au paysagede Stéphane Lambert, repris dans le volume Tout est paysage (L’Atelier contemporain, 2021).
Musiques : Morton Feldman, Triadic Memories
John Cage, Dream
Chanson : Tout doucement par Bibie
Champs de bataille labourés par les obus pendant la Première Guerre mondiale ; régions soufflées et rayées de la carte par la bombe atomique pendant la Seconde ; villes sinistrées par les catastrophes nucléaires et par les changements climatiques aujourd’hui… Notre regard a engrangé assez d’images de destruction pour que s’impose à l’art l’angoisse de l’après-paysage.
Recueil de textes épars unis dès le départ par une même question et réunis ici dans une version remaniée, Tout est paysage examine l’une après l’autre les œuvres de Monet, Twombly, Klee, Tàpies, Mušič, Mondrian, Morandi et Staël, comme autant de réponses possibles : comment, à quel prix, et avec quel profit la peinture de paysage s’est-elle réinventée au fil du XXe siècle, face au spectacle inouï de la destruction de son motif ?
Partant du mot de Dubuffet « Tout est paysage », Stéphane Lambert, avec cette approche poétique et personnelle de l’art qui fait sa singularité, tire un fil au travers du chaos d’un siècle, et montre comment la création trouve le moyen de composer avec ses propres décombres et de déborder ses limites pour « retenir dans le champ du vivant ce qui est voué à disparaître ».
Avec des textes de Jean Bastien Tinant, Henri Alain et Olga Mathey, et des illustrations de Benjamin Monti.
Stéphane Lambert publie le texte Jon Fosse. L’abîme sous le jour dans le numéro de décembre de la NRF.