(Espace Nord, 2015)
Dans ce récit dense et émouvant, au lyrisme assumé, Stéphane Lambert appréhende, à travers son enfance (sa magie, ses évocations estivales, l’image transfigurée de son grand-père, ses drames), la manière dont la mort s’inscrit dans la construction d’un être. Comment composer avec cet étrange savoir que nous allons disparaître ? Ce que nous vivons n’a-t-il de sens que dans sa réalisation présente et dans les souvenirs que nous portons jusqu’à leur effacement ? Et que faire de tous ces morts qui, autant que les vivants, peuplent nos vies ? Ce livre est un souffle qui porte la voix de ceux qui n’en ont plus.
Dans le prolongement de ce texte, Stéphane Lambert a réalisé un documentaire radiophonique, Le Commun des mortels, diffusé le 16 mars 2009 sur la Première (RTBF).