Pas de doute. Au départ, mon sexe est tout ce que je reçois – ce que je conquiers déjà sur la passivité. Ce qui fera la différence. C’est lui qu’aussitôt mon œil voit, que ma main pèse, que mon esprit ressent. C’est celui qui est né pour être caché, et qui donne à mon prénom sa consonance masculine… Il est mon autoportrait véridique, le seul que je puisse appréhender à la fois de la main et du regard, forme convergente de la vue et du toucher, image sculptée de mes pensées…