Lors d’une résidence commune d’écriture à Arromanches-les-Bains, les écrivains Stéphane Lambert et Laurence Nobécourt interrogent leur rapport à l’écriture. Comment une vie d’écriture s’impose-t-elle ? Et de quelle manière s’articule-t-elle avec l’ancrage dans le quotidien ?
Une Expérience signée Stéphane Lambert et Laurence Nobécourt, réalisée par Marie-Laure Ciboulet
La légende veut que les écrivains manquent de sens pratique. Ce qui n’est pas complètement faux. Pour preuve, la majorité d’entre eux n’ont pas leur permis de conduire. Ce n’est pas le cas de Laurence Nobécourt ni de Stéphane Lambert. Pour autant, leur ancrage dans le quotidien serait impossible sans l’écriture. C’est le besoin vital de ce « moteur » qu’ils interrogent dans cette Expérience tournée dans le cadre d’une résidence commune d’écriture sur la côte normande.
Pourquoi une vie d’écriture s’impose-t-elle à certains, avec la solitude et l’adversité que cela suppose ? À quelle fin, et pour soulager quel manque ? En confrontant leurs deux expériences d’écrivain, Stéphane Lambert et Laurence Nobécourt tentent d’éclairer les multiples paradoxes de cette activité au travers d’une journée qui en brosse différents aspects. Entre confessions et fous rires, les deux auteurs complices déambulent dans leur itinéraire respectif pour se rejoindre sur une certitude : l’écriture a été un moyen de transformer leur « rapport problématique au monde » en une véritable manière de vivre.
Lecture : Sébastien Dutrieux
Prise de son : Virginie Lorda et Pierre Henry
Mixage : Pierre Henry
Réalisation : Marie-Laure Ciboulet
Coordination : Aurélie Charon, Inès Dupeyron
Pour écouter.