« Il y a des livres qui sont comme des coffrets de pirate : ils nous prodiguent un trésor doux. J’aime bien la manière enveloppante qu’a Stéphane Lambert d’approcher le mystère ondoyant de la peinture. »
(Yannick Haenel, Charlie Hebdo)
« Visite méditative et enchantée au centre Paul Klee de Berne. Dans «Paul Klee, jusqu’au fond de l’avenir», Stéphane Lambert nous entraîne sur les traces de l’artiste, entre réalité quotidienne et mythologie immémoriale, questionnant le lien entre le paysage montagneux, l’ancrage au sol et la vision lunaire de l’artiste. »
(Yves Tenret, Bon pour la Tête)
« Le petit livre de Stéphane Lambert Paul Klee jusqu’au fond de l’avenir offre, en regard de ses contemplations méticuleuses et extatiques d’oeuvres du peintre allemand (1879-1940), leurs reproductions en couleur. Côtoiement qui permet au lecteur d’apprécier dans leur plénitude ces «exercices d’admiration » – ceux, ambulants, d’un visiteur de musée soudain dérouté par la révélation d’oeuvres où «le trait ouvre une porte dans la couleur. Qui allume une énigme dans la raison ».
(François Angelier, Le Monde)
« Il y a une élégance propre à l’oeuvre de Stéphane Lambert. Cette élégance, elle est celle de la remarquable singularité qu’elle construit, entre essai et confession, récit et analyse, Histoire de l’art et Histoire d’un regard. »
(Laurent De Sutter, Focus-Le Vif)
« Stéphane Lambert […] sait maintenir sa plume à bonne distance du chevalet de ses héros, Monet, Goya et Spilliaert hier, Klee aujourd’hui… [il] dialogue avec les images et restitue d’abord l’éclat sensible des signes qu’elles concentrent ou dispersent… Comme son cher Voltaire, Klee n’a pas seulement réconcilié le cosmique et le comique, il a situé sa peinture aux frontières des autres langages… C’est le cheminement tendu et fragile entre ces infinis que suit Lambert, qui le fascine même, tant la profusion du sens se livre ici sous la simplicité radicale de l’énonciation. »
(Stéphane Guégan, La Revue des deux Mondes)
« Stéphane Lambert possède l’art spécial de comprendre intimement les pensées et œuvres des écrivains, créateurs, peintres. Parce qu’il est l’un deux, parce qu’il est aussi seul qu’eux, parce qu’il brûle du même feu. »
(Fabien Ribery, blog L’Intervalle)
« Stephane Lambert, essayiste, poète et romancier, a publié de nombreux livres sur les peintres. Le dernier « Paul Klee jusqu’au fond de l’avenir » vient de paraître aux éditions Arléa. Il explique au micro de Marie Sorbier les effets de la peinture de Klee chez le spectateur dans notre époque contemporaine. »
(Marie Sorbier, France Culture)
« Pour Stéphane Lambert, l’art est un mécanisme à double détente, et le tableau, lieu de passage, est aussi un miroir à deux faces. L’artiste ouvre par son entremise, au coeur des apparences, une porte vers ce qui les dépasse et les fonde. Mais si chacun tente d’atteindre cet au-delà à sa manière, celui-ci appartient à tous. Et la contemplation de l’oeuvre, tout en renvoyant le spectateur à lui-même, lui ouvre aussi l’accès à ce qui, en transcendant toute individualité, le relie aux autres. »
(Pierre Ahnne, le nouveau blog littéraire de Pierre Ahnne)
« Ce petit livre très éclairé sera l’accessoire indispensable pour se rendre à l’exposition Paul Klee, entre deux mondes… »
(GV, Les Arts dessinés)
« L’écriture, ici, se fait résonance de l’art, dans une juste distance qui lui permet de sentir une image, cet « instant capté avant sa disparition »… Stéphane Lambert par ce filochement de son écriture dans un retour au chaos de l’origine, s’efforce à une turbulence du signe en train de naître. C’est là le moment de la rencontre entre la poésie et les œuvres de Paul Klee. »
(Maryse Emel, Nonfiction)
« L’oeuvre de Klee, écrivait en 1930 le poète René Crevel, est un musée complet du rêve… Neuf décennies plus tard, c’est au tour du brillant Stéphane Lambert d’errer dans Berne, ville où est né et enterré Paul Klee. »
(A.-M.M., La Marseillaise)
« Stéphane Lambert plonge dans la matière même des tableaux de Paul Klee, dans ses techniques picturales, dans les motifs récurrents de son œuvre pour donner à percevoir le souffle qui irrigue ses créations… ce texte déploie une belle réflexion sur ce qu’est la mémoire d’une œuvre qui fait fi du temps. »
(Charline Lambert, Le Carnet et les Instants)
« Le funambule en équilibre précaire, peint par Klee et reproduite tôt dans le livre, figurerait autant l’artiste travaillant à peindre avec la « pulsion qui dépassait [s]es propres forces », que l’essayiste cherchant à cerner dans les dessins et les couleurs une « formule ignorée que nulle mathématique n’arrive à percer ». L’enjeu est moins de trouver cette « formule » que d’entendre son silence. Toute l’attention critique de Stéphane Lambert s’attache à cette écoute par-delà le savoir. »
(Antoine Bertot, Poezibao)
« Les livres [de Stéphane Lambert] confirment son talent d’écrivain interrogeant les fondements de la création. »
(Veneranda Paladino, Dernières nouvelles d’Alsace)
A lire aussi l’analyse du livre par Jean-Luc Favre sur ActuaLitté : Paul Klee, du réel à la mythologie