(éditions Les Impressions nouvelles, 2013)
Ce récit traite un thème littéraire fondamental : le corps qui est le nôtre, le corps que nous sommes, le corps que nous devenons à travers les expériences que nous en faisons ou qu’il nous amène à vivre. Sans complaisance aucune, mais loin de toute hypocrisie et de toute provocation, Stéphane Lambert évoque ici une telle histoire où l’être sexuel du corps – homosexuel en l’occurrence – s’impose comme défi à la société. Histoire du moi et histoire du corps se croisent sans jamais tout à fait coïncider, de l’enfance à l’âge adulte, composée en creux d’un abus qui était aussi une vraie initiation au plaisir. Un livre cru, souvent cruel et impitoyable, écrit dans un style classique d’une grande pureté et d’une précision sans faille, Mon corps mis à nu renouvelle le genre de l’autobiographie.
Finaliste Prix Rossel.