(L’Arbre à Paroles, 2014)
Il se pourrait bien que l’on n’ait pas besoin d’œuvre. – L’on pourrait par exemple se contenter de cela, que l’on a devant les yeux, ou de cela, qui est ailleurs, hors de notre champ de vue, mais qui rôde obstinément dans la tête. Ou l’on pourrait aussi se contenter des yeux, juste des yeux, en tant que choses sans fonction, ou à l’inverse de l’absence d’yeux, de l’absence de regard, de la privation totale des sens, d’une sorte d’état d’absorption dans le non-être. Pour sentir cela. Cela qui n’est rien. Du vide flottant entre les parois de la chapelle.