Lorsqu’on observe vos œuvres aujourd’hui dans les confortables salles des musées, il est difficile d’imaginer dans quelle monumentale tension elles ont vu le jour. De l’onde de choc qui a soufflé votre vie, il ne subsiste qu’un radieux dépôt semblable à des fragments de nacre ramenés par les flots. Les œuvres sont des « planches jetées sur l’abîme ». Seule leur mutique beauté parvient jusqu’à nous ; la détresse dont elles sont les enfants reste de l’autre côté de la paroi du temps avec son cri devenu sourd.
Extraits de presse.