Fin janvier 2018, parution d’un texte inédit de Stéphane Lambert, La Maison qui n’a pas existé, dans le nouveau numéro des Moments littéraires, revue de l’écrit intime, avec un dossier consacré à Boris Cyrulnik.
Extrait :
« Je roule lentement le long du large boulevard de mon enfance. Comme toujours, je ralentis devant le bâtiment rouge de mon école primaire. Derrière la haie, je devine la cour de récréation. Nos jeux, ce monde qui était le nôtre, enclos dans un si petit espace qui nous paraissait si grand. Rien n’existait en dehors. Et surtout pas ce regard que j’étais devenu, qui se posterait là, un jour, dans l’impossible lointain, de l’extérieur… »