Prix Roland de Jouvenel de l’Académie Française 2017
« Tout ce qui concerne Beckett m’intéresse au plus haut point et ce livre m’a passionné. »
(Charles Juliet)
« Un livre superbe [qui] m’a beaucoup ému. »
(Edouard Louis)
« A fascinating type of mise-en-abyme. »
(Dan Gunn, Times Literary Supplement)
« Un magnifique récit, à lire d’urgence ! »
(La Libre Belgique, supplément Arts de la scène)
« Avec Avant Godot, Stéphane Lambert réussit le tour de force d’appréhender de l’intérieur l’« Everest » beckettien, en poussant des portes qu’aucun exégète n’avait franchies. »
(Véronique Bergen, La Nouvelle Quinzaine littéraire)
« Un livre passionnant. »
(François Poirié, ArtPress)
« Consolons-nous en lisant l’essai que Stéphane Lambert consacre à l’auteur d’En attendant Godot. Chose remarquable en cet hiver de détresse, l’ouvrage de Stéphane Lambert est bon. Si l’on pense aux milliers d’ouvrages dont Beckett a été la victime, c’est un miracle. »
(Michel Crépu, blog de la NRF)
« Une évocation de Samuel Beckett, en même temps qu’une réflexion sur l’indiscernable travail d’ensemencement des oeuvres, à partir d’une rencontre. »
(Claire Devarrieux, Libération)
« Quant au fameux tableau de Caspar David Friedrich Deux hommes contemplant la lune (Zwei Männer in Betrachtung des Mondes), dont Beckett a confié qu’il était à la source de Godot longtemps après l’avoir vu à la Galerie Neue Meister à Dresde en 1936, il faut se reporter […] à Avant Godot, subtile réflexion de Stéphane Lambert sur ce que cette rencontre a pu provoquer. […] En mettant le doigt sur ce détail, Stéphane Lambert fait surgir, avec une délicatesse qui a le bon goût d’éviter la dérive mystique, Vladimir et Estragon sur leur route de campagne avec arbre. »
(Pierre Assouline, La République des Livres)
« Stéphane Lambert interroge l’alchimie mystérieuse qui transformera le paysage romantique en chef-d’oeuvre théâtral. Il dresse au passage un émouvant portrait de Beckett à l’aube de la trentaine, tenaillé par le doute, hésitant à vivre et à devenir lui-même. »
(Sophie Pujas, Le Point)
« Stéphane Lambert réussit le pari de mener une quête presque aussi obstinée que celles de Beckett et de Friedrich. Si les créations des deux hommes ont traversé l’histoire, le texte de Lambert aura suscité le désir non seulement de relire l’un et de revoir l’autre mais d’apprendre à explorer l’insaisissable et braver le silence de la création. Les oeuvres d’art comme « des points de ralliement, de non-renoncement » : voici l’une des leçons de ce livre original et surprenant. »
(Khalid Lyamlahy, Irish Journal of French Studies)
« Il y a là une nouvelle manière d’approcher une œuvre et son créateur, qui ne relève ni de la biographie stricte, scientifique ou non, ni de la fiction, mais qui participe des deux, innovant dans un genre particulier qu’il faut saluer. […] Il faut beaucoup d’intuition mais aussi une curiosité infinie pour pénétrer ainsi dans « la sphère d’un commun noyau » et beaucoup de poésie pour le dire. Il faut aussi pouvoir raconter, car il s’agit bien d’un récit, qui fait interagir l’entendement et le mystère et dont la chronologie s’inspire de l’enquête, de l’inconnu au connu. Nul doute que ce livre nous emmène, comme les œuvres qui nous touchent, vers « un hors de soi libérateur ». »
(Jeannine Paque, Le Carnet et les Instants)
« Dans sa térébrante analyse de la transformation du Beckett désespéré de 1936 en l’auteur universellement applaudi de Fin de partie, Stéphane Lambert déploie tout ensemble une riche érudition et un « esprit de finesse » proprement pascalien. Il n’en faut pas moins pour entraîner le lecteur dans son cheminement à travers l’oeuvre de Friedrich comme dans le progressif accouchement de lui-même qui conduira Beckett au dépouillement scénique et verbal d’En attendant Godot. »
(Jacques Franck, La Libre Belgique)
« Avant Godot est un livre plus qu’écrit, c’est un livre vécu, à l’écriture fine et ressentie, et qui, de par sa lecture, ne demande qu’à l’être encore. »
(L.B.K., Lexnews)
« Après ses textes consacrés à Nicolas de Staël ou Mark Rothko, Stéphane Lambert tisse de subtiles correspondances entre la peinture et l’écriture, oscillant entre l’essai, la précision biographique et la modestie d’un lecteur passionné. Un
portrait tout en finesse du cheminement philosophique et artistique de Beckett, du profond pouvoir de germination
d’autres oeuvres et de leur capacité à éclairer la nuit d’une communauté de frères solitaires à travers les siècles. »
(Valérie Nigdélian, Le Matricule des Anges)
« Stéphane Lambert est parvenu à accoupler, dans sa dernière livraison, Avant Godot, deux esprits hétérogènes. A opérer avec maestria une symbiose créatrice improbable. »
(Gilbert Salem, 24 Heures)
« De livre en livre, Stéphane Lambert nourrit une quête existentielle qui le conduit auprès d’artistes tels que Mark Rothko, Nicolas de Staël et Samuel Beckett. Dans cette fréquentation intime, il noue un écheveau de correspondances, de concordances émotionnelles, de temps par-delà la temporalité. »
(Veneranda Paladino, Dernières Nouvelles d’Alsace)
« Un essai littéraire d’une puissance de langue et d’imagination sur la création artistique. »
(Dominiq Jenvrey, L’Emission de littérature)
« Rarement livre aura fait un usage si adéquat de sa structure spatiale, et mis en oeuvre autant d’agencements de silences se heurtant et se répondant comme les volets d’un éventail démultiplié. »
(Nathalie Georges-Lambrichs, Lacan Quotidien)
« En lisant ce livre, nous regardons Beckett, de dos, qui regarde deux hommes de dos. L’inspiration est de mise. Et la mise en abyme, aussi. L’Art s’enchâsse dans l’Art. […] Par un effet de miroir, l’auteur nous fait miroiter ce qu’il y a de ce tableau, de Friedrich dans la pièce de Beckett. […] Ce récit est une investigation. L’auteur parle du peintre, de l’écrivain et de lui, l’auteur d’Avant Godot. Tout cela dans une réflexion sur la naissance et la consistance d’une oeuvre. »
(blog Lire peu ou Proust)
Stéphane Lambert a été également invité des émissions La Librairie francophone (France Inter), Poésie et ainsi de suite (France Culture), Entre les lignes (RTS – Espace 2) Le cour(r)ier recommandé (BX1), L’émission de littérature (Radio Campus Orléans) et Livrés à domicile (RTBF).