«Une sensibilité artistique exceptionnelle qui fond le passé et le présent en un seul vécu douloureux.»
(Anne Begenat-Neuschäfer, Revue des Sciences Humaines)
«Un roman sombre d’une brillante écriture…
Ce pèlerinage inspire à Lambert d’admirables pages mêlant terreur et douleur… La longue méditation de Nathaniel coule comme une sorte de lave brûlante, charriant fantasmes et déprimes, images souvent superbes et insomnies, citations de poètes et références à Breughel ou Schiele, délires rimbaldiens et bonheurs de dire…»
(Jacques Franck, La Libre Belgique)
«Porté par une langue soyeuse, un style à la fois ample et haletant, le roman de Stéphane Lambert décompose ainsi la Bohème pour mieux en dégager les racines. Faire surgir sous l’écorce des apparences la dimension de trouble, d’angoisse et de douleur constitutive de l’histoire de la Mitteleuropa. Non qu’il faille rejeter le charme et les incomparables vertus réconciliatrices de l’art. Mais, comme le suggère avec subtilité l’auteur dans ses Couleurs de la nuit si proches d’un entêtant oxymore, la beauté s’accompagne toujours d’un voile de mélancolie.»
(Alain Favarger, La Liberté de Fribourg)
«Voici un roman déconstruit si l’on veut, puisqu’il dédouble les sujets et les discours dans un même corps textuel, mais qui n’en écarte jamais la possible unité et la recompose progressivement, faisant profit de tous les traits lancés… Un récit divaguant, fracturé, dont les changements de couleur, les halètements se manifestent dans le texte même, dans la ponctuation, l’alternance des personnes grammaticales, des temps et des temporalités aussi, signale à la fois la mort du roman, au sens usé du terme, et le choix d’une structure ambitieuse, de la novation pour tout dire.»
(Jeannine Paque, Le Carnet et les Instants)
«Un livre à l’écriture très travaillée qui semble se chercher une nouvelle forme non pour répondre, mais pour rendre compte de la transformation actuelle du monde et de l’impossibilité d’une narration épargnée par le chaos.»
(Culture, Université de Liège)
«De cette bouillie, Stéphane Lambert extrait la matière d’un roman sombre et poétique, presque halluciné.»
(Pierre Maury, Le Soir)
Une longue étude du roman par Bernadette Desorbay (Humboldt-Universität zu Berlin) a paru dans le numéro 17 de la revue internationale Dialogues francophones éditée par l’Université de l’Ouest de Timisoara (Roumanie).